Miko est le terme désignant les jeunes femmes vêtues de rouge et de blanc qui servent les divinités shinto en travaillant dans les sanctuaires.

Miko

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Miko, ou jeune fille du sanctuaire, est le nom d’un type de prêtresse travaillant dans un sanctuaire shinto japonais. Pendant des siècles, les miko ont exécuté des kagura (danses sacrées pour divertir et satisfaire les divinités shintoïstes), mené des exorcismes, pratiqué des divinations. Considérées comme dotées de pouvoirs magiques, elles travaillaient également comme médiums et remplissaient diverses autres fonctions dans leur sanctuaire.

Aujourd’hui, les miko sont chargées d’exécuter le kagura et d’autres danses rituelles lors d’occasions spéciales et d’aider les prêtres du sanctuaire dans leurs fonctions. Vous verrez souvent des miko vendre des omamori et des omikuji (oracles) dans les sanctuaires.

Vêtements et coiffures traditionnels

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La miko porte une robe blanche (hakui) avec une paire de hakama rouges (hibakama). Lors de l’exécution de danses ou de kagura, les miko portent une chihaya blanche, une veste ample avec de longues manches de type kimono, par-dessus leur uniforme habituel. Leurs longs cheveux noirs doivent être attachés en une simple queue de cheval basse, maintenue soit par un takeaga, un ruban en papier washi japonais, soit par un mizuhiki, un cordon en washi torsadé sous lequel est enroulée une feuille de papier washi blanc.

Pendant les rites et certains événements, les miko peuvent également porter des postiches floraux (hanakanzashi) ou un diadème (kanmuri). Les fleurs, les branches d’arbres et les motifs floraux utilisés dans ces pièces sont représentatifs des nombreux types de plantes au Japon, dont on dit qu’ils augmentent le pouvoir spirituel de celui qui les porte.

Les objets utilisés lors des rituels ou des danses exécutées par miko sont appelés toributsu et comprennent neuf éléments distincts : sakaki (branches sacrées à feuilles persistantes), nusa (bâton avec des banderoles en papier tressé), tsue (une baguette ou un bâton), sasa (un type de bambou ), yumi (arc, avec ou sans flèches), ken (une épée ou un sabre), hisago (une gourde) et kazura (un type de plante rampante). Selon le sanctuaire et le rite, certains utilisent également des suzu (cloches), des ougi (éventails pliants) et des bon (lanternes).

Les détails de leurs vêtements changent en fonction de l’occasion ou de la saison, de la région et du sanctuaire, il n’y a pas une seule apparence unique pour les mikos. Toutefois, maquillage et bijoux demeurent interdit pour toutes.

Comment devient-on Miko ?

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Les seules conditions à remplir pour devenir une miko sont d’être saine d’esprit et de corps et d’être une jeune femme célibataire, car l’âge de la retraite d’un miko se situe entre le milieu et la fin de la vingtaine. Les miko à plein temps qui ont atteint cet âge sont appelées Honshoku Miko (principales filles du sanctuaire) et portent un hakama vert ou bleu marine et font du travail de bureau ou enseignent le kagura aux mikos plus jeunes.

Bien que de nombreuses mikos soient des prêtresses certifiées, ce n’est pas une exigence fondamentale pour devenir miko. Les filles, nièces ou autres jeunes femmes liées au sanctuaire peuvent également y travailler en tant que miko.

Pendant les célébrations du Nouvel An ou à d’autres périodes particulièrement chargées de l’année, de nombreux sanctuaires ont besoin d’une assistance supplémentaire. Pendant ces saisons, ils embauchent souvent des travailleurs saisonniers et des miko pour les aider. Et avec de nombreux sanctuaires ayant vu récemment une augmentation du nombre de visiteurs internationaux, les miko qui peuvent parler anglais sont également de plus en plus répandues.

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