La ville de Takarazuka est connue comme « ville de sources musicales et chaudes ». Située au nord d’Osaka, vous pourrez y découvrir de nombreux sanctuaires et temples, notamment le temple Nakayama pour des accouchements faciles et le temple Kiyoshikojin Seisho-ji pour la prévention des incendies. Avec la rivière Muko qui traverse le centre de la ville, vous pouvez profiter des sentiers de randonnée entourés d’un riche environnement naturel, ou simplement vous promener dans le paysage urbain.

Musée Osamu Tezuka

Takarazuka osamu tezuka

Il s’agit d’un musée commémorant Osamu Tezuka, qui a passé 20 ans de sa vie à Takarazuka et est l’auteur de nombreux mangas dont Le roi Léo et Astroboy.

Dans ce musée, vous avez plusieurs façons d’explorer le monde de Tezuka : une bibliothèque où vous pouvez lire ses mangas, la salle vidéo Atom Vision qui présente des animations originales créées pour le musée ; et un atelier où vous pouvez essayer de créer vos propres animations. Le musée organise également des expositions sur d’autres artistes et personnages d’anime et de manga. C’est un musée à visiter pour tous les fans de manga/anime. La boutique du musée vend des objets souvenirs exclusifs.

Théâtre Takarazuka

Theatre takarazuka

Il existe une longue tradition d’hommes jouant des rôles féminins dans le théâtre japonais, mettant en scène un fantasme masculin sur la façon dont les femmes sont censées se comporter. Il n’est donc pas si étrange que des actrices jouant des hommes idéalisés aient touché une telle corde sensible auprès du public féminin contemporain. Les sept cents membres de la Takarazuka Revue Company (composée exclusivement de femmes) qui ravissent le public avec ses spectacles de style Broadway depuis 1914.

Le fondateur de la compagnie, Kobayashi Ichizō, a été fortement impressionné par les représentations d’opéras occidentaux qu’il avait vus à Tokyo. Il a donc décidé de les présenter au public japonais, tout en préservant le théâtre traditionnel. Le théâtre propose donc à la fois spectacles de danse, comédies musicales et pièces de théâtre classique japonaises.

Takarazuka a adapté des romans occidentaux (Autant on emporte le vent) et des mangas (La rose de Versailles, l’une des productions les plus réussies et les plus durables).

Des milliers de jeunes filles postulent chaque année à l’âge de 16 ans pour rejoindre la troupe, et se consacrent entièrement et eclusivement à l’apprentissage qui leur permettra d’incarner la «  modestie, l’équité et la grâce » (devise de la compagnie) attendues d’une Takarasienne. Les imitatrices masculins (otoko-yaku) sont adulées par un public presque exclusivement féminin, qui achète tellement de fleurs coupées pour leurs idoles que les magasins et les restaurants de la ville reçoivent quotidiennement des livraisons gratuites de bouquets redistribués.

Nakayamadera

Takarazuka nakayamadera

Le principal objet de culte de Nakayamadera est le Jyūichimen Kannon à 11 têtes. On pense qu’il s’agit d’une statue qu’une reine de l’Inde ancienne avait faite à son image, dans l’espoir de soulager les femmes. Les fidèles ont adoré la bodhisattva Kannon (la déesse de la miséricorde) depuis les temps anciens dans l’espoir qu’elle répondrait aux prières des femmes pour une grossesse et un accouchement sans danger.

       On considère que la corde de chanvre de la cloche du temple abrite le pouvoir du Kannon. Les femmes enceintes qui prient ici reçoivent une ceinture de maternité pour un accouchement sur.

Kiyoshikojin Seishoji

Takarazuka kiyoshikojin seichoji

Cet ancien temple a été fondé au début de la période Heian (794-1185) sous les ordres de l’empereur Uda. Le temple était initialement composé de Seichōji (un temple) et de Kōjinja (un sanctuaire), qui étaient respectivement établis sur la crête et dans la vallée ouest. Kōjinja est resté intact à travers les incendies de la guerre de Genpei (1180-1185) et de la période Sengoku (1467-1568). Kiyoshikōjin Seichōji a adopté sa forme actuelle à l’époque d’Edo (1603-1867).

C’est l’un des 18 temples principaux de la secte Shingon, et il consacre Sanpōkōjin en tant que gardien de Dainichi Nyorai, le principal objet de culte de Seichōji.

Onsens de Takarazuka

Takarazuka onsen

Il est très agréable de terminer une journée de randonnée le long du Rokkō Traverse Trail par un onsen. Il existe deux types d’eau à Takarazuka Onsen : l’eau de source « or » (brune trouble riche en fer) et l’eau de source «  argentée » (claire).

Takarazuka Onsen se trouve près de la gare de Takarazuka.

Se rendre à Takarazuka

Depuis Kyoto, prenez le JR Rapid ou le Special Rapid jusqu’à Amagasaki, puis changez pour un train Takarazuka Line Rapid (40 minutes depuis Sannomiya, ¥760).

Prenez la ligne Hankyū jusqu’à Nishinomiya-Kitaguchi, puis changez pour un train de la ligne Imazu jusqu’à Takarazuka (30 minutes de Kobe-Sannomiya, 280).

Depuis Osaka, la ligne Hankyū Takarazuka propose six trains express par heure depuis la gare d’Umeda, (35 minutes et coûtant 280 Yens).

Se loger à Takarazuka

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 Takarazuka concentre de nombreuses attractions historiques, naturelles et culturelles. Elle sera une belle découverte dans la visite du Kansai et de la zone d’Osaka.

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